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LES NOCES DE ZARA - ÉPISODE 88 : Zara accuse Roukhsar de simuler son coma
Dans cet épisode intense, Zara est bouleversée par une vision troublante : elle imagine Roukhsar ouvrant soudain les yeux, le regard chargé de malice, se redressant dans son lit avec un sourire triomphant pour avouer qu’elle a simulé son coma dans le seul but de récupérer Kabir. Alors que Jinnate propose d’aménager la chambre pour accueillir Roukhsar, Zara, indignée, s’y oppose catégoriquement. Pour elle, cette femme n’a plus sa place dans la maison. Elle affirme, le cœur lourd mais la voix ferme, que Roukhsar a sciemment tenté de tuer Kabir. Elle demande alors le divorce, s’appuyant sur la loi pour faire valoir ses droits. Face à cette déclaration, Kabir, troublé mais lucide, admet que dans de telles circonstances, le mari a effectivement le droit de rompre ce lien de mariage.

L’épisode s’ouvre dans le salon de la maison, où Jinnate, le visage grave et le ton solennel, a convoqué toute la famille, y compris Irfanne Sidiki, le président du conseil de la charia. Irfanne, légèrement intrigué, regarde Jinnate avec étonnement. Dans une douceur teintée d'interrogation, il s’adresse à elle. Son regard empreint d’une bienveillance paternelle, Irfanne lui demande pourquoi elle l’a convoqué si tôt. Jinnate, déterminée mais visiblement tendue, lui rappelle qu’il avait un jour déclaré que toutes les filles de Lacknaw étaient comme ses propres filles. Elle affirme qu’en raison de cette déclaration, elle sollicite aujourd’hui son avis sur une question capitale concernant sa sœur Roukhsar. Se tournant vers Kabir, avec un calme trahissant une inquiétude intérieure, elle lui demande s’il vient d’appeler l’hôpital pour s’enquérir de l’état de Roukhsar, puis lui demande de répéter à voix haute ce que le médecin lui a dit. Kabir, le visage marqué par la peine, répond d’une voix morne que l’état de Roukhsar s’est détérioré et qu’elle ne sortira pas du coma de sitôt.





Se retournant aussitôt vers Irfanne, Jinnate, la voix chargée de tension, insiste : il a entendu la nouvelle, et c’est justement pour cela qu’elle veut lui poser une question essentielle. Irfanne, fronçant les sourcils avec un mélange de curiosité et de suspicion, lui demande de quoi il s’agit. Jinnate, posée mais visiblement fébrile, lui demande alors à qui incombe, selon la loi sacrée, le devoir de s’occuper d’une femme mariée : à ses parents, À ses frères ou sœurs, Ou bien à son époux. Elle explique que Roukhsar est aujourd’hui sans parents, sans frère, et qu’il ne lui reste plus qu’elle, sa sœur, et son mari, Kabir. Elle attend une réponse claire. Irfanne, après une brève hésitation et avec une voix empreinte d’autorité religieuse, répond que selon la loi, c’est au mari de prendre soin de son épouse après le mariage. À ces mots, Jinnate, le regard déterminé et l’air satisfait, s’adresse à Zara pour lui confirmer que son père a bien dit la vérité. Elle proclame alors, d’un ton ferme, que Kabir prendra désormais soin de Roukhsar jusqu’à ce qu’elle guérisse, peu importe le temps que cela prendra. Elle se tourne vers Kabir, le regard sévère et le ton intransigeant. Elle lui assigne la tâche de s’occuper de Roukhsar, de la nourrir, de la baigner, de changer ses vêtements, de lui donner ses médicaments et de combler tous ses besoins. Puis, le regard perçant, elle lui demande s’il est prêt à honorer ses devoirs d’époux. Kabir, le visage empreint de résignation mais aussi de dignité, affirme qu’il a toujours assumé ses responsabilités et qu’il continuera à le faire. Il se retire ensuite, sans un mot de plus.
Plus tard, seule dans sa chambre, jara est submergée par une tempête intérieure. Troublée et angoissée, elle se reproche de ne pas avoir compris plus tôt les intentions de Roukhsar. Dans son esprit, elle visualise la scène qu’elle redoute : Kabir portant Roukhsar dans ses bras, sous les regards de toute la famille, Roukhsar ouvrant soudain les yeux comme par miracle. Puis, elle imagine Kabir l’installant dans leur chambre, l’aidant à se changer, et Roukhsar se levant brusquement. Kabir, abasourdi, lui demanderait alors si elle simulait son coma. Roukhsar, un sourire empli de triomphe sur les lèvres, lui répondrait avec sarcasme, admirant son propre talent d’actrice. Elle lui avouerait avoir tout manigancé pour l’obliger à rester auprès d’elle, blâmant jara pour l’avoir envoûté, et lui jurant qu’elle ne le laisserait plus jamais seul avec elle. Mais soudain, Zara sort de son imagination, le souffle court et les nerfs en feu. Ce n’était qu’un fantasme nourri par l’angoisse. Au même moment, Jinnate entre précipitamment dans le salon, paniquée, et ordonne à Kabir de se rendre immédiatement à l’hôpital. Elle vient de recevoir un appel : Roukhsar va être déplacée dans une chambre privée, et l’un d’eux doit être présent. Kabir, sans perdre une seconde, se met en route, suivi par Zara, toujours inquiète.
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